Conférenciers invités

Conférenciers pléniers

Benincori

Tiziana Benincori (Università degli studi dell'Insubria, Italie)

Tiziana Benincori est Professeure Associée depuis 2002 à l’Università degli studi dell’Insubria, Varese, Italie. Ses principaux intérêts scientifiques sont liés à la chimie hétérocyclique et la chiralité. Elle travaille actuellement sur une grande variété de sujets : les semi-conducteurs hétérocycliques polyconjugués, tels que les oligo- et poly-hétérocycles fonctionnalisés avec un ordre constitutionnel et stéréochimique élevé, les oligo-thiophènes intrinsèquement chiraux et les poly-thiophènes; des ligands chiraux tels que des ligands chélateurs diphosphane avec un squelette atropisomérique bihétéroaromatique, ou des ligands diphospholane avec un échafaudage à base de thiophène et de pyrrole, pour la catalyse homogène stéréosélective; la chiralité en l’absence d’éléments stéréogéniques rigides, étudiée dans les énantiomères résiduels de molécules chirales de symétrie C3, des tris-arylphosphanes et des oxydes de phosphane. Elle est devenue Professeure Associée après avoir obtenu un poste de chercheuse permanente en 1993. Elle a obtenu en 1991 un doctorat en Sciences Chimiques à l’Université de Milan.

Meggers

Eric Meggers (Universität Marburg, Allemagne)

Eric Meggers est Professeur titulaire depuis 2007 à la Philipps-Universität Marburg en Allemagne. Ses recherches portent sur la catalyse asymétrique, principalement par la conception de nouveaux catalyseurs chiraux et leur application au développement de méthodes synthétiques. Plus particulièrement, son groupe de recherche développe l’utilisation de catalyseurs "chiraux sur le métal" où le centre métallique sert à la fois de centre stéréogénique et réactif, et travaille sur la photochimie organique et l’électrochimie stéréocontrôlées. Il est lauréat en 2020 d’une ERC Advanced, EARTHCAM, pour le développement de la catalyse énantiosélective basée sur les métaux abondants sur Terre. Il a été professeur adjoint à l’Université de Pennsylvania, USA, après avoir travaillé comme chercheur postdoctoral à l’Institut de recherche Scripps à La Jolla, USA, avec le Prof. Schultz. Il a obtenu en 1999 un doctorat en chimie organique à l’Université de Bâle, en Suisse, sous la direction du Prof. Giese.

SCHANNE KLEIN

Marie-Claire Schanne Klein (Ecole Polytechnique, Paris)

Marie Claire Schanne Klein est Directrice de Recherche CNRS au Laboratoire d’Optique et de Biosciences, CNRS / INSERM / École Polytechnique / Institut Polytechnique de Paris. Ses recherches portent sur l’utilisation de la microscopie par Génération de Seconde Harmonique pour sonder l’architecture tridimensionnelle du collagène (principale protéine structurale chez les mammifères), et pour caractériser les objets du patrimoine, qui sont des milieux hétérogènes diffusants semblables aux tissus biologiques. Elle a travaillé auparavant comme chercheuse CNRS au Laboratoire d’optique quantique du CNRS / École Polytechnique de 1991 à 2001, après y avoir obtenu son doctorat sur les mécanismes et la dynamique de l’optique non linéaire des verres semi-conducteurs dopés en régime de confinement fort

YAMAMOTO

Hiroshi Yamamoto (Institute for Molecular Science, Okazaki, Japon)

Hiroshi Yamamoto est Professeur à l’Institut des Sciences Moléculaires d’Okazaki, au Japon, depuis 2012. Ses recherches se concentrent sur le développement de l’électronique organique, en utilisant des dispositifs à électrons fortement corrélés montrant des transitions isolant-à-métal de Mott ou même supraconductrices, la sélectivité de spin induite par la chiralité, et la nanostructuration comme des nanofils supramoléculaires montrant de la périodicité 3D. Il a travaillé auparavant entre 2000 et 2012 comme chercheur au Laboratoire de Matériaux Moléculaires Condensés, RIKEN, après y avoir travaillé comme chercheur postdoctoral. Il a travaillé un an comme Associé de Recherche à la Faculté des sciences de l’Université de Gakushuin, après avoir obtenu son doctorat en 1998 à l’Université de Tokyo, sur le contrôle de l’arrangement et de la structure électronique de molécules donneuses dans les conducteurs organiques.

BRASSELET

Etienne Brasselet (Laboratoire Ondes et Matières Aquitaine, Université de Bordeaux)

Etienne Brasselet est chercheur CNRS depuis 2006 à l’Université de Bordeaux. Ses intérêts scientifiques portent principalement sur l’interaction des ondes électromagnétiques et acoustiques avec la matière condensée, liquide ou solide. Les cristaux liquides sont des systèmes modèles de premier choix, exploités pour leurs propriétés anisotropes et éventuellement chirales, ainsi que leur capacité à former des défauts topologiques. Il s’intéresse particulièrement aux situations où des champs structurés rencontrent la matière structurée, où la topologie et la chiralité sont en jeu. Auparavant, il a travaillé comme chercheur postdoctoral à l’École normale supérieure de Lyon, à l’Université Laval, au Québec, au Canada et à l’École normale supérieure de Cachan. Il a obtenu un doctorat en physique en 2001 conjointement avec l’Université Paris Sud et l’Université Laval.

SCHNELL

Mélanie Schnell (DESY, Christian-ALbrechts Universität zu Kiel, Allemagne)

Melanie Schnell est actuellement professeure de chimie physique à la Christian-Albrechts-Universität zu Kiel, où elle dirige le groupe de recherche « Spectroscopy of molecular processes » à la source de lumière synchrotron DESY.  Ses principales activités de recherche se concentrent sur une meilleure compréhension des processus chimiques au niveau moléculaire, afin de les contrôler et même les manipuler, en développant de nouvelles méthodes spectroscopiques. Elles se concentrent plus particulièrement sur la spectroscopie rotationnelle à large bande utilisant des impulsions micro-ondes à compression d’impulsions, avec de nouvelles applications de spectroscopie dans le domaine de la détermination de structures, mais aussi dans l’étude de dynamiques moléculaires. Les énantiomères de molécules chirales peuvent être différenciés et les mélanges complexes de molécules chirales peuvent être analysés. L’un des objectifs de ces activités de recherche est de séparer les molécules chirales. Un autre domaine de recherche porte sur l’astrochimie, la compréhension des processus chimiques qui se produisent dans l’espace interstellaire, un environnement caractérisé par des conditions extrêmes (basse température, rayonnement extrême). Il est donc également pertinent d’étudier la photophysique des molécules qui sont essentielles aux scénarios astrochimiques, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques, en utilisant le laser à électrons libres FLASH de DESY. Auparavant, le professeur Schnell était Responsable de groupe de recherche au Max-Planck-Institut für Struktur und Dynamik der Materie de Hambourg. Elle est devenue chef de groupe au Fritz-Haber-Institut der Max-Planck-Gesellschaft, Berlin, après avoir travaillé comme chercheuse postdoctorale là-bas, et une expérience post-doctorale antérieure au National Institute for Standards and Technology, Gaithersburg, MD, États-Unis. Elle a obtenu un doctorat en chimie physique en 2004 à l’Université de Hanovre.

 

Keynotes

abecassis

Benjamin Abécassis (ENS Lyon)

Benjamin Abécassis est chercheur CNRS au Laboratoire de Chimie de l’École Normale Supérieure de Lyon. Il est physico- chimiste et sa recherche se situe à l’interface entre la science des matériaux, la matière molle et les nanotechnologies. Son principal intérêt actuel est les nanoparticules colloïdales ultrafines 2D : leur synthèse, leur chimie de surface et leur conformation, avec le financement « SENECA » ERC Consolidator obtenu en 2019. Il étudie également l’auto-assemblage de nanocristaux dans la perspective de l’émergence de propriétés collectives, ce qui implique la compréhension des forces colloïdales entre les particules à l’échelle nanométrique. En outre, il s’intéresse également à sonder le mécanisme de formation des nanoparticules in situ en utilisant des techniques de rayons X basées sur le synchrotron. Il a défendu son doctorat à l’École Polytechnique en 2006, après avoir travaillé sur les mécanismes de nucléation-croissance des nanoparticules d’or au Laboratoire Interdiscipinaire sur l’Organisation Nanométrique et Supramoléculaire, CEA-Université de Paris-Saclay, sous la direction de Fabienne Testard et Olivier Spalla.

raynal

Mathieu Raynal (Sorbonne Université)

Mathieu Raynal est chercheur CNRS de l’Institut Parisien de Chimie Moléculaire, Sorbonne Université. Il étudie au sein de l’équipe de Chimie des Polymères la fonctionnalisation et l’auto-association de monomères contenant des motifs amides ou urée, et l’utilisation des polymères hélicoïdaux supramoléculaires ainsi formés comme plateforme modulable pour la catalyse asymétrique. Auparavant il a travaillé comme chercheur post-doctoral avec le Pr. van Leeuwen à l’Institut Català d’Investigació Química de Tarragone, et avec le Dr. Bouteiller au Laboratoire de Chimie des Polymères de Paris. Il a obtenu son doctorat au Laboratoire de Chimie de Coordination de l’Université de Strasbourg, sous la direction du Dr. Braunstein.

 freire

Félix Freire (Universidad de Santiago de Compostella, Espagne)

Félix Freire est Professeur Associé à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 2016. Ses recherches portent sur la détermination de la relation entre la structure hélicoïdale d’un polymère et le monomère correspondant, l’étude de différents mécanismes d’amplification chirale et la formation de nanostructures chirales. Il a auparavant travaillé comme chercheur lauréat d’un contrat Ramón y Cajal dans le domaine des polymères chiraux, remportant ce prestigieux contrat de recherche en 2010 après être revenu à l’USC en 2009 en tant que chercheur Juan de la Cierva. Il a travaillé auparavant comme chercheur postdoctoral avec le Prof. Barbero et le Dr. Asensio à l’IQOG-CSIC (Institut Lora Tamayo), à Madrid, sur l’étude par RMN du repliement des peptides et les interactions protéines/protéines, puis comme lauréat d’une bourse du Ministère espagnol de la Culture et de l’Éducation-Fulbright avec le Prof. Gellman, Université du Wisconsin, Madison, États-Unis, sur la conception, la synthèse et les études structurelles de feuillets b parallèles qui se replient dans l’eau. Il a obtenu un doctorat en 2005 de l’Université Saint-Jacques-de-Compostelle, sous la supervision des professeurs Riguera et Quiñoá, sur l’étude de la configuration absolue des diols et des triols en utilisant la  RMN 1H.

 WADE JESS

Jessica Wade (Imperial College,UK)

Jess Wade est Research Fellow à l’Imperial College de Londres. Elle étudie le transport de charges sélectif en spin à travers des systèmes chiraux au Département des matériaux. De façon générale, ses recherches portent sur de nouveaux matériaux pour des dispositifs optoélectroniques, en mettant l’accent sur les semi-conducteurs organiques chiraux. Elle travaille actuellement au SPIN-Lab de l’Imperial College, dirigé par le professeur Sandrine Heutz. Auparavant, elle a travaillé comme chercheuse postdoctorale dans les groupes des professeurs Fuchter et Campbell à l’Imperial College de Londres, où elle a optimisé ces systèmes chiraux de sorte qu’ils puissent absorber/émettre de la lumière polarisée circulairement (CP) pour les CP-OLEDs. Durant son doctorat à l’Imperial College, sous la supervision du Dr Ji-Seon Kim, Jess s’est concentrée sur le photovoltaïque organique et le développement de techniques de caractérisation avancées pour mieux comprendre l’empilement moléculaire.

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